Maison De Greef Magazine — Issue #2
Sommaire
Maria Wittmann, pilier de la Maison De Greef
Maria, figure emblématique de la Maison De Greef, était la grand-mère d’Arnaud et Jacques Wittmann, actuels administrateurs délégués… qui s’accordent à dire que sans elle, De Greef n’existerait tout simplement plus! Son existence, jalonnée de terribles épisodes (elle fut déportée lors de la Seconde guerre mondiale), forgèrent son caractère en acier trempé.
Elle et son époux Marcel vivaient au-dessus du magasin, rue au Beurre, leur petite cuisine était aménagée dans la cave et ils ouvraient 7 jours sur 7 jusque… 22h. L’affaire reposait alors sur trois personnes parfaitement complémentaires: Marcel à l’atelier, Maria à la vente et leur fils Jean, très chic et raffiné, dans les bureaux. Très appréciée des dames d’un certain âge, c’était une commerçante hors pair malgré ses airs revêches. Vérifier chaque transaction, scruter chaque nouvelle pierre précieuse, répondre aux attentes de la clientèle… elle avait un sens de business inné même si, ses héritiers s’en souviennent, elle était «très tendue du collier»!
Trois raisons d’aller chez Labelchic
Choisir l’exception
Chasseuse de tendances spécialisée dans l’artisanat haut de gamme, Océane a sillonné l’Asie pour y dénicher des trésors népalais ou mongoles. Plus tard agente de tendances dédiées aux soins féminins, c’est la même passion qui la guide lorsqu’il s’agit de s’intéresser aux marques de cosmétiques confidentiels émergents. Depuis quelques semaines, Labelchic synthétise cette expertise et cette envie de partager de belles découvertes inédites au cœur de Bruxelles, rue Antoine Dansaert.
Vivre une expérience
Loin des sanctuaires figés où les produits semblent inaccessibles, Labelchic s’envisage comme un parcours bien-être exclusif et relax à la fois. La serre de beauté présente les plantes et fleurs que l’on retrouve dans les soins sélectionnés; le salon cocooning propose de feuilleter livres et magazines spécialisés en beauté en dégustant une limonade home made; last but not least: le bar à textures permet de sentir, toucher, tester les soins en vente.
Découvrir une autre cosmétique de niche
Pas ou très peu distribuées en Europe, les marques choisies par Océane sont toutes organiques et issues du travail de petits artisans de la beauté, des herboristes de Los Angeles aux savonniers ancestraux de Beyrouth. Elles ne sont validées qu’après plusieurs tests de texture, parfum et efficacité immédiate. Entre autres, on y découvre les soins De Mamiel, Dr. Alkaitis, Enfance Paris, Epara ou Fig+Yarrow (photo).
Labelchic, 95 rue Antoine Dansaert, 1000 Bruxelles, www.labelchic-brussels.com ou
Patek Philippe, précurseur des montres féminines
Dès le XIXe siècle, Patek Philippe s’est fait connaître par des créations raffinées destinées aux femmes les plus en vue de leur temps, dont une pièce créée pour une comtesse hongroise qui lança la mode de la montre-bracelet chez les dames. Aujourd’hui les montres féminines représentent environ 30% de ses collections et Thierry Stern, le président de la marque, a déjà clairement exprimé son désir de faire prochainement passer cette part à 40%. Pour l’aider à atteindre cet objectif, il peut s’appuyer sur le goût très sûr de la directrice artistique de la manufacture, qui n’est autre que son épouse Sandrine.
Toutes les montres culte créées au fil des années par la manufacture genevoise disposent de leur pendant féminin – Calatrava, Gondolo, Ellipse, Nautilus, Aquanaut.
«Une montre doit d’abord répondre à votre style de vie» souligne Sandrine Stern.
«C’est pourquoi Patek Philippe ne propose pas seulement des montres sportives, mais aussi des pièces classiques et de soirée dotées de mouvements complexes».
La première version dame du quantième perpétuel breveté par Patek Philippe (1996) a fait son apparition en 2005.
Patek Philippe ne propose pas seulement des montres sportives, mais aussi des pièces classiques et de soirée, dotées de mouvements complexes.
Douze ans plus tard, ce volet grandes complications et complications au féminin comporte une quinzaine de modèles qui seront exceptionnellement réunis lors de l’exposition organisée par la Maison De Greef: répétition minute, quantièmes annuel et perpétuel, phases de lune, et depuis peu une montre à Heure Universelle. Cette complication historique de Patek Philippe dont l’origine remonte aux années 1930 affiche simultanément l’heure locale dans les 24 fuseaux horaires. Sa nouvelle version dame est animée par le mythique calibre 240, un mouvement automatique extra-plat qui a fêté son 40e anniversaire en 2017 en se voyant enrichi des plus récents développements techniques de la manufacture.
Simples ou compliquées, les montres dames de Patek Philippe expriment leur féminité par des détails subtils et une palette de couleurs raffinées. La même créativité s’exprime dans les sertissages, à l’exemple de celui de la Diamond Ribbon, inspiré à Sandrine Stern par les gymnastes qui dansent avec leur ruban. Les diamants sont posés en spirale du plus petit au plus grand, et des diamants plus petits passent aussi sous le boîtier. La créatrice a choisi d’arrêter la spirale à 8 heures, «car le 8 est le symbole de l’infini», dit-elle. Chez Patek Philippe, chaque détail compte!
Découvrez toute la collection Patek Philippe ici.
Nathalie Didden, marchande de tapis de père en fille
Des couleurs, du volume, de l’extravagance… vos bijoux vous ressemblent!
Oui! À part une très fine alliance en diamants roses achetée chez De Greef, je ne porte que de gros bijoux, l’entre-deux ne me va pas. Et les bagues d’Arnaud Wittmann sont parfaites pour cela, car il les construit comme des tours.
Votre rituel?
J’en change chaque jour après m’être habillée. C’est idiot de mettre le même bijou chaque jour: avec les années on évolue, on change d’envies, de style. Et je porte une attention particulière à mes mains: elles sont beaucoup regardées lorsque je montre les tapis, les échantillons… Donc bagues et manucure impeccable indispensables!
Arnaud et moi, nous parlons le même langage.
D’où vient cette passion pour les bijoux?
J’ai reçu ma première bague de mon père pour mes 13 ans. Je me souviens, nous sommes allés à Anvers exprès pour la choisir, c’était un petit diamant, j’étais fière comme Artaban! De ma mère, qui portait beaucoup de bijoux, j’ai gardé une affection particulière pour l’améthyste. J’ai d’ailleurs demandé à Arnaud Wittmann de créer pour moi une «Saturne» en or rose et améthyste, alors qu’elle n’existait qu’en or blanc et onyx. Il l’a depuis intégrée à sa collection.
Vous collaborez souvent avec Arnaud Wittmann pour créer vos bijoux sur mesure.
J’ai travaillé quatre ans en bijouterie avant de reprendre Didden&Co: Arnaud et moi, nous parlons le même langage. C’est facile, il voit tout de suite où je veux l’emmener quand j’ai une envie de bijou, il connaît bien mes goûts. Que ce soit pour des créations ou des transformations, d’ailleurs: je pense que je n’ai plus qu’une ou deux bagues telles que je les avais achetées, toutes les autres, je les ai faites transformer au fil des années. Et c’est aussi une question de principe: en joaillerie comme en gastronomie ou en mode, je n’achète pas en série mais toujours à une personne. C’est l’humain qui compte.
Didden & Co, 66-74 rue Blaes, 1000 Bruxelles, www.diddenco.com
Bettina Gajac, femme des vagues
Bettina Gajac vit à Hossegor, dans les Landes. Une petite ville côtière connue pour flirter avec l’océan et pour ses spots de surf.
Je suis née au pays du surf, Biarritz, l’année de l’arrivée du surf sur nos côtes. Je pratique moi-même le body surf et je plongeais sous les vagues dès mes 5 ans.
Proche de la nature, j’aime les bijoux spectaculaires, imposants, plutôt bruts et sauvages. J’ai découvert la Maison De Greef en rendant visite à ma fille et mon gendre qui vivent à Bruxelles. Le nom de la collection Wave a immédiatement résonné en moi. Cet or travaillé comme une vague qui déferle, qui s’enroule et se déroule, m’a énormément inspirée.
J’adore porter mon bijou lorsque je suis à Hossegor, dans ma maison, bâtie par mon père, car il rayonne particulièrement avec la peau bronzée, le sable, les vagues, le surf spirit, la liberté, et la lumière si belle de mon Sud-Ouest.
Découvrez toute la collection 'Wave' ici.
©2019 — Maison De Greef
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Issue #3
Même si l’on a l’impression qu’il ralentit un peu en été, le temps reste maître de nos vies. Marché horloger, fuseaux horaires, témoignage, shopping: on passe les montres sous la loupe. Credits photo: Etienne Girardet 'Unsplash'.
Issue #1
Ancrée dans les tendances, la Maison De Greef crée Maison De Greef Magazine, une sélection de thématiques qui reflètent notre univers et vos centres d’intérêts. Dans ce premier numéro, nous vous proposons une immersion dans notre boutique rénovée, une interview de Lionel Rigolet, chef-propriétaire du Comme Chez Soi**, une découverte des coulisses de la fabrication du bracelet-montre Tudor et les quatre raisons de découvrir notre espace exclusif Patek Philippe.